Organisateurs

Le quatrième colloque de la Table nationale,

les 18 et 19 janvier 2018 au Cégep du Vieux-Montréal
Agir contre l’homophobie et la transphobie
Solidaires dans la diversité sexuelle et de genre

Plusieurs jeunes trans et jeunes non binaires ont besoin d’exprimer leur identité de genre et leur expression de genre, et ce, dès le primaire. Nous constatons qu’un nombre croissant de ces jeunes font aujourd’hui leur transition pendant qu’ils fréquentent les milieux d’enseignement

Nous savons que les établissements d’enseignement peuvent jouer un rôle fondamental pour soutenir les jeunes trans et les jeunes non binaires en protégeant leur droit à la confidentialité et en adaptant leurs pratiques de façon à permettre l’affirmation de l’identité de genre du jeune (soit l’auto-identification). Ces jeunes constituent un groupe particulièrement vulnérable dans la société québécoise. Les recherches démontrent que ces jeunes sont plus à risque de vivre des situations de détresse psychologique, des idéations suicidaires et des expériences de violence verbale, psychologique ou physique.

Relativement aux recherches, les organismes membres de la Table nationale constatent aujourd’hui en 2017, il existe toujours un phénomène d’homophobie et de transphobie dans les établissements d’enseignement primaire, secondaire, collégial et universitaire ainsi que dans les milieux de travail, et ce, même si au Québec, nous avons une reconnaissance juridique. Tous ces acteurs font le constat qu’en 2017, les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, trans, queer ou en questionnement (LGBTQ+) n’ont pas atteint l’égalité sociale.  Tous les organismes conviennent qu’il nous faut tout mettre en œuvre pour combattre ces phénomènes d’homophobie, de transphobie, d’intimidation et de violence.

Au cours des deux dernières années, les organismes communautaires représentants les personnes trans sont intervenus auprès du gouvernement québécois afin d’expliquer les difficultés rencontrées, et ce, dans les réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux, du travail, ainsi que dans la société en générale.

Il faut informer tous les personnels des établissements d’enseignement que l’Assemblée nationale a adopté, le 10 juin 2016, à l’unanimité le projet de loi n° 103., Loi visant à renforcer la lutte contre la transphobie et à améliorer notamment la situation des mineurs transgenres.

C’est pour cela que nous organisation ce quatrième (4e) colloque afin de permettre au personnel de l’éducation (enseignant, professionnel, de soutien et de direction), aux étudiantes et étudiants ainsi qu’aux parents de prendre conscience des effets néfastes de l’homophobie et de la transphobie sur les jeunes ainsi que sur les personnels et de la nécessité d’agir dès maintenant. Adopter des mesures d’ouverture et de soutien,, c’est  les aider  à avoir des milieu de vie qui garantissent le droit à l’égalité, à la dignité, à l’intégrité, au bien-être et à la sécurité des jeunes LGBTQ.

Doit-il rappeler que l’intimidation, l’homophobie et la transphobie n’attaquent pas seulement les jeunes LGBTQ ou en questionnement de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, mais également les jeunes qui ne cadrent pas avec les modèles masculins ou féminins que la société projette, ainsi que les jeunes qui ont un parent homosexuel ou qui vivent dans une famille homoparentale ou transparentales ?

Combattre ;’homophobie et la transphobie, c’est l’affaire de toutes et tous.
C’est une responsabilité que nous devons toutes et tous partager.