L’historique de la Table nationale
Adoption de deux décisions lors du 37e Congrès CSQ tenu du 26 au 30 juin 2003 :
Que la CSQ prenne les moyens pour rassembler les organismes intervenant dans le milieu de l’éducation pour contrer le phénomène de l’homophobie.
Que la CSQ et ses organismes affiliés fassent la promotion de valeurs de
respect, de tolérance, de coopération plutôt que des valeurs de compétition
et de concurrence et mènent des actions pour lutter contre l’homophobie, la
xénophobie, le racisme et le sexisme.
À la suite de à ces décisions, à l’automne 2005, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) convoque plusieurs acteurs du réseau de l’éducation afin de faire le point sur le dossier de l’homophobie. Après avoir visionné le DVD produit par la CSQ « Silence SVP », les personnes présentes confirment qu’il existe un phénomène d’homophobie à l’intérieur des établissements des réseaux scolaire et collégial.
En 2006, les dix-sept organismes présents (organisations syndicales, patronales, comités de parents, associations étudiantes ainsi que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur), conviennent de l’importance de mettre en place deux tables nationales de lutte contre l’homophobie, une pour le réseau scolaire et une pour le réseau collégial.
Constatant que les problématiques vécues par les jeunes LGBTQ étaient très semblables dans les établissements d’enseignement du réseau scolaire et du réseau collégial, les organismes membres de la Table nationale ont décidé, en juin 2014, de fusionner les deux tables et de changer de nom pour la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation.
En 2017, la Table nationale regroupe plus d’une trentaine d’organismes provenant
principalement du réseau de l’éducation.