Ateliers

BLOC A

A – 11 Créer des milieux scolaires ouverts à la diversité sexuelle et identité de genre. Éduquer, intervenir, accompagner

Animation : Stéphanie Houle

Descriptif de la présentation :

Aborder la diversité sexuelle en milieu scolaire, comme dans la société, reste un défi. Au-delà des bonnes intentions de plusieurs, de nombreuses difficultés sont rencontrées dans la mise en place de projets de lutte à l’homophobie. Comment alors aborder la réalité de la diversité sexuelle ? Comment intervenir au quotidien face aux manifestations d’homophobie, langage homophobe en tête de liste ? Quelles sont les solutions et les pratiques efficaces pour créer plus d’ouverture ? Comment soutenir les jeunes dans leur expression de genre, leur orientation sexuelle et répondre à leurs questionnements ? Rien n’est magique mais, des possibilités, il y en a. Profitez de cet atelier pour trouver des réponses à ces questions et réfléchir aux éléments à mettre en place pour amener les jeunes, comme les adultes, à avoir de l’ouverte et du respect pour la diversité sexuelle, réalité universelle.

Notes biographiques

Stéphanie Houle, sexologue pour enfants et adolescents depuis de nombreuses années, l’accompagnement des enfants présentant une variance de genre et des jeunes transgenres est au cœur de son travail. Elle travaille dans le milieu scolaire, comme conseillère pédagogique en éducation à la sexualité, la création de milieux ouverts à la diversité sexuelle est au centre de ses préoccupations


A – 12 Les obstacles à la formation de l’identité sexuelle des adolescentes lesbiennes québécoises et leurs impacts

Animation : Christelle Lebreton

Descriptif de la présentation :

Le contexte social dans lequel les adolescentes lesbiennes doivent mener à bien l’exploration de leur sexualité, de leurs intérêts amoureux et la formation de leur identité sexuelle s’avère peu favorable. Dans les écoles secondaires québécoises, la culture de la féminité anime les groupes d’amies. Cette culture est centrée principalement sur les conquêtes amoureuses (hétérosexuelles) et l’embellissement physique comme moyen de séduction des garçons. L’atelier permettra de montrer comment un tel environnement freine de façon considérable la formation identitaire des adolescentes lesbiennes, en les conduisant notamment à s’engager dans des relations hétérosexuelles. La principale répercussion est le développement d’un sentiment de déviance chez les filles, qui s’accompagnent de conséquences négatives sur leur santé physique et psychologique tout au long de l’adolescence.

Notes biographiques :

Kristelle Lebreton, titulaire d’un doctorat en sociologie. Elle est chargée de cours à l’École de travail social de l’UQAM et milite activement dans le milieu féministe. Ses recherches portent sur les liens entre socialisation et formation de l’identité sexuelle et de l’identité de sexe-genre chez les jeunes lesbiennes québécoises. Elle s’intéresse notamment aux stratégies identitaires mises en œuvre dans le contexte des discriminations sexistes et hétérosexistes.


A-13 Éducation à la sexualité au primaire – Comment aborder l’identité de genre, l’expression de genre et l’orientation sexuelle ?

Animation : Julie Pelletier

Descriptif de la présentation : à venir

Notes biographiques

Julie Pelletier, responsable du dossier de l’éducation à la sexualité au Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur


A-14 Quelles sont les réalités vécues par les personnes intersexes ?

Animation : Janik Bastien-Charlebois et André Wilcox

Les personnes intersexes se trouvent encore aujourd’hui placées dans une situation de grande vulnérabilité, la majorité d’entre elles ayant été soumises à des modifications de sexe non consensuelles et non cruciales au maintien de la santé, et ce dans un contexte de silence, de demi-vérités et d’isolement. Les conséquences physiques et psychiques sont profondes : pertes de sensibilité sexuelle, douleurs cicatricielles, incontinence, infections, trauma d’agression à caractère sexuel, difficultés relationnelles et perte de confiance envers les parents et les médecins. Elles ne disposent au Québec d’aucune ressource adaptée vers laquelle se tourner pour guérir de ces interventions médicales. Cependant, l’invitation d’un nombre grandissant d’organisations internationales à la reconnaissance de leurs droits humains au respect de leur intégrité physique, de leur autodétermination et de leur dignité, ainsi que l’adoption par Malte d’une loi interdisant les modifications de sexe non consensuelles pave la voie à une amélioration de leurs conditions de vie.

Notes biographiques :

Janik Bastien-Charlebois, professeure au département de sexologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle s’intéresse aux représentations des genres et des sexualités, de même qu’aux rapports sociaux au sein desquels elles s’inscrivent. Elle a publié sa thèse de doctorat sur la diversité des attitudes des garçons adolescents à l’endroit des hommes gais. Intitulée Virilité en jeu (2011), elle est disponible aux Éditions du Septentrion. Présentement, elle mène ses recherches sur le processus d’émergence politique et culturelle des personnes intersexes, qui se mobilisent en réaction à la médicalisation qui leur a été imposée pendant leur enfance ainsi que leur adolescence.

André Wilcox, travailleur social et spécialiste en activités cliniques au CISSSS des Laurentides depuis 2010. Il œuvre dans le milieu de la protection de la jeunesse depuis 28 ans. Candidat à la maîtrise en travail social à l’Université du Québec en Outaouais, il s’intéresse au lien d’attachement entre les personnes intersexuées et leurs parents et à cet égard, il publiait en 2015, dans la revue Intervention, un article intitulé « L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant ».


A-15 Comment rendre le sport plus inclusif ? Le sport est-il ouvert à la diversité sexuelle ?

Animation : Guylaine Demers

Descriptif de la présentation :

La littérature sur l’homophobie a permis de mettre en lumière une multitude de problématiques entourant la participation des personnes homosexuelles dans le monde du sport. Cet atelier vous permettra de mieux comprendre l’expérience sportive vécue par les athlètes et les entraineurs lesbiennes, gais et bisexuels (LGB). Nous aborderons spécifiquement les difficultés rencontrées par les entraineurs et les athlètes LGB : rejet par les pairs, harcèlement, injures, abandon du sport, stress, contre-performance. Cette rétrospective de la littérature vous permettra de bien comprendre les enjeux de l’homophobie en sport.

Notes biographiques :

Guylaine Demers, professeure titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation au département d’éducation physique à l’Université Laval. Ouvertement lesbienne, elle travaille au développement d’un système sportif plus inclusif. Elle s’intéresse particulièrement à la problématique des femmes dans le sport, à la formation des entraineurs et à l’homophobie en sport.


A-16 Comment soutenir les jeunes dans leur coming out ? Un atelier interactif pour explorer les besoins des jeunes.

Animation : Membre de la Coalition des familles LGBT

Descriptif de la présentation :

Les jeunes qui commencent à s’identifier comme LGB peuvent vivre du stress, de la honte et de l’homophobie intériorisée. Trouver de l’aide auprès d’un ou d’une adulte ne va pas de soi. Il relève de la responsabilité des adultes dans la communauté scolaire (ou dans une institution accueillant des jeunes) de s’identifier clairement comme alliées et alliés afin que les jeunes sachent qu’il existe des personnes pouvant leur procurer du soutien. Un soutien social et de l’information adéquate sur l’orientation sexuelle peuvent parfois aider les jeunes à traverser une période difficile. Cet atelier interactif aidera les alliées et alliés à écouter, soutenir et fournir des ressources aux jeunes LGB.

Notes biographiques :

Mona Greenbaum, directrice générale de l’organisme : Coalition des familles LGBT.
La Coalition est un organisme communautaire qui milite pour la reconnaissance légale et sociale des familles homoparentales et transparentales au Québec. Un autre mandat de la Coalition est de créer de nouvelles ressources qui peuvent être utilisées dans les écoles primaires et secondaires, les garderies, les cabinets médicaux, les organismes communautaires ou, encore, les services sociaux afin de sensibiliser le public à propos de la diversité des structures familiales, ainsi que le problème de l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire.


A-17 La bispiritualité – L’homosexualité chez les Autochtones Bispirituality – Homosexualité and Natives

Animation : Diane Ion’kweti ; io Labelle

Descriptif de la présentation :

Cet atelier s’adresse à toute personne intéressée à en connaitre plus sur la bispiritualité. Il comprend trois (3) parties, soit :

  • L’historique et la présentation de la tradition de la bispritualité avant l’arrivée des Européens, pour en arriver à une définition de la bispiritualité ;
  • L’impact de la colonisation sur les populations autochtones et l’oppression latérale ;
  • La bispiritualité aujourd’hui et les défis que ceci présente dans les communautés autochtones.

Description of presentation

This workshop is intended for all those interested in learning more about bispirituality. It comprises three (3) parts :

  • The origins and the tradition of bispirituality prior to the arrival of Europeans, and development of a definition of bispirituality ;
  • The impact of colonisation on indigenous peoples and lateral oppression ;
  • Bispirituality today and the challenges it represents for indigenous communities.

Notes biographiques :

Diane Ion’kweti ; io Labelle, directrice d’un centre d’éducation aux adultes et ex-enseignante autochtone.


A-18 Homophobia – Transphobia in the World, in 2016

Animation : Bill Ryan

Descriptif de la présentation :

This workshop will present the current state of homophobia and transphobia in the world in a general overview and also discussing various regions of the planet, the evolution of legislation and factors that influence the march towards equality on the part of lgbt person. Homophobia, transphobia and heterosexism exist in all countries, even those most advance in terms of lgbt rights. Some countries have begun the long journey towards equality, some are taking only preliminary steps, and some are moving backward, not forward, by promoting homophobia and transphobia.

Notes biographiques :

Bill Ryan, professeur adjoint à l’école en travail social et chercheur à l’Université McGill. Formateur à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). Il s’intéresse à la santé des populations et à la prévention du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), particulièrement chez les jeunes gais et lesbiennes. Il a coécrit le programme « Pour une nouvelle vision de l’homosexualité » qui se donne à travers le Québec aux intervenantes et intervenants du réseau de la santé et de l’éducation. Il est également fondateur du Projet 10 de Montréal, le plus grand groupe de soutien pour les jeunes gais et lesbiennes du Canada. De plus, il travaille actuellement sur des projets de santé et d’éducation sexuelle sur la scène internationale.


BLOC B

B-21 L’homophobie et la transphobie – État de la situation dans le monde en 2016

Animation : Bill Ryan

Descriptif de la présentation :

On fera l’état de la situation de l’homophobie et la transphobie dans le monde en exposant les faits concernant chaque continent, l’évolution des lois ainsi que les facteurs qui influencent le progrès vers l’égalité de la part des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et trans. L’homophobie, la transphobie et l’hétérosexisme existent partout dans le monde. Certaines sociétés ont amorcé un travail important afin de réduire l’impact de l’homophobie et la transphobie dans leurs lois. Certaines ont éliminé l’homophobie juridique. D’autres commencent à travailler sur l’homophobie sociale, tandis que plusieurs sociétés font encore la promotion de l’homophobie dans leurs lois et pratiques, supprimant ainsi les mouvements sociaux et persécutant les individus gais, lesbiennes, bisexuelles et bisexuels. Enfin, l’objectif ultime de cet atelier sera de poser quelques questions à savoir comment nous pouvons exprimer et vivre la solidarité internationale.

Notes biographiques :

Bill Ryan, professeur adjoint à l’école en travail social et chercheur à l’Université McGill. Formateur à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). Il s’intéresse à la santé des populations et à la prévention du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), particulièrement chez les jeunes gais et lesbiennes. Il a coécrit le programme « Pour une nouvelle vision de l’homosexualité » qui se donne à travers le Québec aux intervenantes et intervenants du réseau de la santé et de l’éducation. Il est également fondateur du Projet 10 de Montréal, le plus grand groupe de soutien pour les jeunes gais et lesbiennes du Canada. De plus, il travaille actuellement sur des projets de santé et d’éducation sexuelle sur la scène internationale.


B-22 Pas de place pour l’homophobie et les stéréotypes sexuels à l’école primaire

Animation : Geneviève Duchesne de l’Institut Pacifique

Descriptif de la présentation :

La prévention de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école concerne tous les acteurs du milieu scolaire, de ceux qui travaillent avec les tout-petits à ceux qui interviennent auprès des préadolescents. Cet atelier permettra aux participantes et participants de se familiariser brièvement avec différentes facettes de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école primaire, en plus de prendre conscience de certaines interventions concrètes pouvant favoriser la prévention de l’homophobie. De plus, les participantes et participants auront l’occasion de se familiariser et de vivre certaines activités du programme Homophobius, pas de place aux stéréotypes sexuels à l’école! qui a pour objectif de sensibiliser les élèves et le personnel scolaire à la prévention de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école.

Institut Pacifique, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (2014). L’homophobius : Pas de place pour l’homophobie et les stéréotypes sexuels à l’école.

Notes biographiques :

Geneviève Duchesne, détiens un baccalauréat en communication et relations humaines de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en prévention et règlement des différends de l’Université de Sherbrooke. Elle est également médiatrice accréditée par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec. Formatrice consultante et médiatrice à l’Institut Pacifique depuis octobre 2007, elle offre un soutien aux formateurs-partenaires dédiés aux programmes de résolution de conflits de l’Institut Pacifique, participe à la rédaction de programmes et d’outils pédagogiques et assure la formation et l’intégration des nouveaux formateurs-consultants. De plus, elle donne des services de médiation sociale auprès des citoyennes et citoyens et des milieux scolaires.
L’Institut pacifique est un organisme sans but lucratif dont sa mission est de bâtir des milieux de vie exempts de violence et de soutenir l’épanouissement psychosocial des enfants, des jeunes et des adultes.


B-23 Les bonnes pratiques d’ouverture à la diversité sexuelle et de genre dans les collèges et les universités – les enjeux et les défis

Animation : Ami Puig et une direction de cégeps

Descriptif de la présentation :

Comment le milieu collégial peut-il devenir plus accueillant pour les jeunes gais, lesbiennes, bisexuel.le.s et transsexuels/transgenres? Existe-t-il des programmes, des mesures ou des activités pour prévenir ou lutter contre l’homophobie ? Pour soutenir les jeunes en questionnement et ceux qui font leur coming out ? Pour leur offrir un espace de socialisation ? Cet atelier propose une recension des bonnes pratiques d’ouverture à la diversité sexuelle, tant celles proposées dans divers guides d’intervention que celles actuellement mises en œuvre dans certains cégeps.

Notes biographiques :

Ami Puig, Direction de cégep


B-24 Comprendre le processus du coming out : de la découverte à l’affirmation – Reconnaitre les principaux enjeux de santé rencontrés à chacune des étapes – Comment accueillir et accompagner le jeune dans son cheminement ?

Animation : Marie Houzeau

Descriptif de la présentation :

On présentera les étapes du processus de formation de l’orientation et de l’identité homosexuelles chez les jeunes.
On décrira les comportements des adolescentes et adolescents ou jeunes adultes à chacun de ces stades et les différences selon le sexe. On identifiera les interventions visant à mieux accompagner les jeunes dans leur développement et leurs questionnements, ainsi que les préoccupations à développer au regard de leur santé, leur sexualité et leurs capacités relationnelles. L’exposé se veut interactif. La formatrice incite les personnes participantes à exprimer leurs interrogations et offre des pistes de réponses.

Notes biographiques :

Marie Houzeau, directrice générale de l’organisme GRIS-Montréal (Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal) et formatrice à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ).


B-25 Utiliser la littérature jeunesse (romans, récits ou bandes dessinées) en classe du secondaire pour créer un climat inclusif et aborder les thématiques liées aux identités LGBTQ

Animation : Catherine Duchaine et Évelyne Lussier

Descriptif de la présentation :

Présentation d’activités pédagogiques dans la discipline du français, pour présenter la diversité sexuelle et l’identité de genre, qui ont eu lieu avec les jeunes du secondaire avec :

Romans et récits

  • Un papillon dans la peau, de Virginie Lou, 2000, Éditions Gallimard Jeunesse
  • La face cachée de Luna, de Julie Anne Peters, 2005, Éditions Milan

Bande dessinée

  • Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh, 2010, Éditions Glénat

Notes biographiques :

Catherine Duchaine, enseignante en français à la commission scolaire de la Capitale-Nationale

Évelyne Lussier, enseignante en français au Collège Letendre


B-26 Activités pédagogiques pour lutter contre l’homophobie dans l’univers social et Étude de cas sur l’intégration de l’éducation à la sexualité par des enseignants de science et technologie

Animation : Maxime de Blois et Guillaume Cyr

Descriptif de la présentation :

Dans cet atelier, on vous proposera des pistes pour mieux intervenir afin d’inclure la diversité sexuelle dans certaines matières.

Notes biographiques :

Maxime de Blois, enseignant en univers social au secondaire à la commission scolaire des Affluents

Guillaume Cyr, à compléter


B-27 Comment soutenir les jeunes qui ne se conforment pas aux stéréotypes de genre ? – Un atelier interactif pour explorer les besoins des jeunes

Animation : Jeanne Lagabrielle

Descriptif de la présentation :

Le nombre de jeunes qui ne conforment pas aux stéréotypes rigides du genre est artificiellement bas en raison des pressions sociales intenses exercées sur le genre. La vaste majorité des enfants présentant une variance de genre ne sont pas visibles comme tels : ils peuvent en effet réprimer leur non-conformité de genre en réaction aux pressions exercées par les parents ou la société. Selon une étude, 2 % à 4 % des garçons et de 5 % à 10 % des filles adoptent parfois des comportements associés au sexe opposé (Achenbach, 1991). Selon une autre étude, 22,8 % des garçons et 38,6 % des filles présentent au moins dix types de comportements considérés comme atypiques au niveau du genre (Sandberg, Meyer-Bahl-Bahlburg, Ehrhart et Yager, 1993). Cet atelier a comme sujet les jeunes trans ou pas, qui ne se conforme pas aux stéréotypes de genre. Nous regarderons ensemble les notions de base sur la diversité sexuelle avec des pistes concrètes pour créer des écoles plus inclusives aux diverses expressions de genre.

Notes biographiques :

Jeanne Lagabrielle, formatrice à la Coalition des familles LGBT et chargée de projet et de mobilisation au GRIS-Québec. Son expérience d’enseignante lui confère une attention toute particulière portée aux réalités et besoins du terrain concernant la diversité sexuelle et de genre.

La Coalition des familles LGBT est un organisme communautaire qui milite pour la reconnaissance légale et sociale des familles homoparentales et transparentales au Québec. Un autre mandat de la Coalition est de créer de nouvelles ressources qui peuvent être utilisées dans les écoles primaires et secondaires, les garderies, les cabinets médicaux, les organismes communautaires ou, encore, les services sociaux afin de sensibiliser le public à propos de la diversité des structures familiales, ainsi que le problème de l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire.


B-28 Support for Transgender and Transsexual Youth in Schools

Animation : Julie Montpetit

Descriptif de la présentation :

This workshop is designed to provide professional knowledge, understanding and sensitivity for educators in order to support transgender or transsexual youth in their schools/centres who are dealing with being the target of bullying, violence and discrimination.

Information based on the Canadian Teachers Federation (CTF) publication: Supporting Transgender and Transsexual Students in K-12 Schools – A Guide for Educators.

Notes biographiques :

Julie Montpetit is union consultant for Quebec Provincial Association of Teachers/Association provincial des enseignantes et enseignants du Québec (QPAT/APEQ)


BLOC C

C-31 Enfants et adolescents transgenres à l’école et au cégep – Quels sont les enjeux et les défis ? Comment être à l’écoute des besoins de ces jeunes ?

Animation : Enfants transgenres Canada, une direction d’école primaire, secondaire ou cégep

Descriptif de la présentation :

Réfléchir à des espaces plus inclusifs (ex. : toilette mixte) – utilisation du nom légal ou tenir compte de la volonté du jeune, possibilité de changer de nom sur les listes scolaires…

Notes biographiques :

Enfants transgenres Canada est un organisme
Direction d’une école primaire et secondaire
Direction aux affaires étudiantes de cégeps


C-32 Pas de place pour l’homophobie et les stéréotypes sexuels à l’école secondaire

Animation : Geneviève Duchesne de l’Institut Pacifique

Descriptif de la présentation :

La prévention de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école concerne tous les acteurs du milieu scolaire, particulièrement ceux qui travaillent avec des adolescentes et adolescents en construction identitaire. Cet atelier permettra aux participantes et participants de se familiariser brièvement avec différentes facettes de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école secondaire, en plus de prendre conscience de certaines interventions concrètes pouvant favoriser la prévention de l’homophobie. De plus, les participantes et participants auront l’occasion de se familiariser et de vivre certaines activités du programme Homophobius, pas de place aux stéréotypes sexuels à l’école! qui a pour objectif de sensibiliser les élèves et le personnel scolaire à la prévention de l’homophobie et des stéréotypes sexuels à l’école.

Institut Pacifique, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (2014). L’homophobius : Pas de place pour l’homophobie et les stéréotypes sexuels à l’école.

Notes biographiques :

Geneviève Duchesne détient un baccalauréat en communication, relations humaines de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’un diplôme d’études supérieures en prévention et règlement des différends de l’Université de Sherbrooke. Elle est également médiatrice accréditée par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec. Formatrice consultante et médiatrice à l’Institut Pacifique depuis octobre 2007, elle offre un soutien aux formateurs-partenaires dédiés aux programmes de résolution de conflits de l’Institut Pacifique, participe à la rédaction de programmes et d’outils pédagogiques et assure la formation et l’intégration des nouveaux formateurs-consultants. De plus, elle donne des services de médiation sociale auprès des citoyennes et citoyens et des milieux scolaires.

L’Institut pacifique est un organisme sans but lucratif dont sa mission est de bâtir des milieux de vie exempts de violence et de soutenir l’épanouissement psychosocial des enfants, des jeunes et des adultes.


C-33 Éducation à la sexualité au secondaire – Comment aborder l’identité de genre, l’expression de genre et l’orientation sexuelle ?

Animation : Julie Pelletier

Descriptif de la présentation : à venir

Notes biographiques :

Julie Pelletier, responsable du dossier de l’éducation à la sexualité au Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur


C-34 Constitution et animation de Comité LGBT-Alliées et alliés

Animation : FECQ et ASSÉ, et de service aux étudiants de cégep

Descriptif de la présentation :

Modèles de Comité étudiant LGBTA, Comité pour la diversité sexuelle comprenant toutes les catégories de personnel (direction, enseignant, professionnel et de soutien) et d’étudiantes et étudiants.

Les personnes participantes auront accès à une liste d’établissements collégiaux et universitaires, où l’on retrouve un comité de jeunes lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et transsexuels ou un comité de la diversité sexuelle.

Notes biographiques :

Personnes représentantes de la FECQ, l’ASSÉ et de service aux étudiants de cégep


C-35 Réflexion pour le personnel de l’enseignement sur un possible coming out professionnel – Les avantages et les inconvénients possibles d’une telle démarche

Animation : Marie Houzeau

Descriptif de la présentation :

Plusieurs personnes se sentent déchirées entre leur volonté de pouvoir servir de modèle à des jeunes en questionnement et la crainte d’être ostracisée par les élèves, les collègues ou encore la direction et donc nuire à leur carrière. Une présentation d’un document de réflexion sur un possible coming out professionnel, de structurer leur pensée, de voir les avantages et les inconvénients possibles d’une telle démarche pour finalement prendre une décision éclairée. Le but du document de réflexion n’est pas d’encourager, ni de décourager le coming out mais bien d’aider les gens qui ont envie de faire une réflexion à ce sujet.

Notes biographiques :

Marie Houzeau, directrice générale de l’organisme GRIS-Montréal (Groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal) et formatrice à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ)


C-36 Activités pédagogiques pour lutter contre l’homophobie dans l’univers social et Étude de cas sur l’intégration de l’éducation à la sexualité par des enseignants de science et technologie

Animation : Maxime de Blois et Guillaume Cyr

Descriptif de la présentation :

Dans cet atelier, on vous proposera des pistes pour mieux intervenir afin d’inclure la diversité sexuelle en science et technologie.

Notes biographiques :

Maxime de Blois, enseignant en univers social au secondaire à la commission scolaire des Affluents

Guillaume Cyr, enseignant


C-37 Homophobie et communautés ethnoculturelles africaines et Caribéennes

Animation : Patricia Jean

Descriptif de la présentation :

En ce qui a trait à l’orientation sexuelle et l’identité de genre, avez-vous la bonne approche pour parler d’homosexualité avec les communautés ethnoculturelles ? Êtes-vous bien outillés pour le faire ? Comment faire pour les rejoindre lors de vos interventions ? Vous sentez-vous impuissants aux appels à l’aide de personnes tourmentées en Afrique ou d’autres pays, qui cherchent à fuir leur pays ? Depuis déjà 2004, Arc-en-ciel d’Afrique est un organisme bien ancré dans les communautés africaines et caribéennes. Au fil des années, à cause des doubles, triples et multiples discriminations dont nos membres nous rapportent, nous avons été dans l’obligation de développer bon nombre d’outils et méthodes pour prêter main-forte à notre communauté. Lors de ce panel, je partagerai avec vous ces différentes méthodes afin que vous puissiez mieux comprendre à votre tour ces personnes. Mais surtout, vous serez en mesure de développer de nouvelles aptitudes pour les assister.

Notes biographiques :

Patricia Jean, directrice générale de l’organisme Arc-en-ciel d’Afrique. C’est un organisme qui travaille à l’intégration et l’épanouissement des personnes LGBT des communautés afro-caribéens. Elle est la coordinatrice du festival de films et des arts LGBT afro-caribéens MASSIMADI. Elle est passionnée et s’est donné comme mandat de lutter contre toutes sortes d’inégalités, notamment celles en lien avec l’homophobie, le racisme, le sexisme ainsi que le classisme.


C-38 Understanding the Process Coming-out

Animation : Bill Ryan

Description the presentation :

This workshop will present the steps in the coming-out process enabling those in attendance to understand the complex process of discovery and affirmation of one’s sexual orientation during adolescence and young adulthood. This will be done in an interactive fashion and will present thoughts, attitudes, and behaviours present when one is moving towards self-acceptance, as well as those interventions, both macro and micro, which are supportive.

Notes biographiques :

Bill Ryan, professeur adjoint à l’école en travail social et chercheur à l’Université McGill. Formateur à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). Il s’intéresse à la santé des populations et à la prévention du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), particulièrement chez les jeunes gais et lesbiennes. Il a coécrit le programme « Pour une nouvelle vision de l’homosexualité » qui se donne à travers le Québec aux intervenantes et intervenants du réseau de la santé et de l’éducation. Il est également fondateur du Projet 10 de Montréal, le plus grand groupe de soutien pour les jeunes gais et lesbiennes du Canada. De plus, il travaille actuellement sur des projets de santé et d’éducation sexuelle sur la scène internationale.


BLOC D

D-41 Perceptions et vécus des employées et employés lesbiennes, gais et bisexuelles et bisexuels en lien avec les initiatives de gestion de la diversité sexuelle et les microagressions homonégatives

Animation : Marie Geoffroy, maîtrise en sexologie

Descriptif de la présentation :

Malgré les progrès en égalité sociale et législative, les études continuent à démontrer la persistance de la discrimination de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles (LGB), entre autres dans le milieu du travail. Au moyen d’entrevues, la présente étude s’est penchée sur les expériences de discrimination vécues par les employées et employés LGB, qui prendraient désormais des formes plus subtiles que l’on peut qualifier de microagressions homonégatives (MAH). La présente étude a aussi exploré les initiatives de gestion de la diversité sexuelle (IGDS), telles que les politiques antidiscriminatoires et les formations, qu’adoptent les employeurs pour favoriser l’inclusion des employées et employés LGB. Plus précisément, cette présentation fera état des résultats en lien avec :

  1. Les expériences de MAH vécues par des employées et employés LGB ;
  2. Les différentes formes et niveaux de formalité des IGDS adoptées par les employeurs ;
  3. Les perceptions des employées et employés LGB par rapport à l’efficacité de celles-ci;
  4. Des pistes de réflexion et d’action.

Les interactions sociales des personnes trans dans leur milieu de travail

Animation : Élizabeth Parentaux, maîtrise en sexologie

Descriptif de la présentation :

La présente étude explore les expériences des personnes trans qui poursuivent un processus de transition de genre tout en demeurant dans le même environnement professionnel. Plus précisément, elle s’intéresse aux interactions sociales des personnes trans avec l’entourage et l’environnement de travail à la suite de cette transition. Afin de documenter ces éléments, des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de douze personnes trans, de 27 à 61 ans, ayant effectué une transition dans leur milieu de travail au cours des cinq dernières années. Cette étude peut contribuer à mieux informer les milieux de travail et les instances gouvernementales sur les enjeux liés à la transition et les façons de mieux soutenir les personnes trans dans leur milieu de travail.

Notes biographiques :

Marie Geoffroy, détient un baccalauréat spécialisé en psychologie de l’Université d’Ottawa et est actuellement candidate à la maîtrise en sexologie. Elle s’intéresse aux expériences de discrimination et de microagressions des employées et employés de minorités sexuelles, ainsi qu’aux facteurs organisationnels facilitant leur inclusion dans un climat de soutien et d’ouverture. Elle est aussi adjointe de recherche à la Chaire de recherche sur l’homophobie à l’UQAM.

Elizabeth Parenteau, baccalauréat en sexologie, candidate à la maîtrise en sexologie (recherche-intervention) à l’Université du Québec à Montréal


D-42 Mon enfant est gai : Témoignages et réactions lorsqu’ils ont appris que leur enfant était LGBT – Quoi faire ? Comment réagir ? Quel a été leur cheminement ?

Animation : Parents d’enfants gais ou lesbiennes de Gris-Québec

Descriptif de la présentation :

Chaque couple de parents sera interrogé par une intervenante au GRIS-Québec.
Le déroulement de l’entrevue se fera en quatre temps :

  • La vie avant le coming out ;
  • Le jour du coming out ;
  • Les jours, semaines, mois qui ont suivi le coming out ;
  • Comment ça se passe aujourd’hui et qu’est-ce que cela a changé, comment ils ont soutenu leurs jeunes tout au long du processus.

« Lorsque les parents apprennent par accident ou non, que leur enfant est homosexuel ou a une expérience homosexuelle, ils remettent souvent en cause leur éducation et vivent cela comme un échec : la plupart d’entre eux éprouvent alors des sentiments de culpabilité. L’expérience sexuelle de l’adolescente ou de l’adolescent remet fortement en question les attitudes et les sentiments des parents à l’égard de la sexualité. Par peur d’être jugés, ils gardent en général le secret.

Les parents sont souvent à la recherche d’une cause pouvant expliquer le comportement de leur enfant. Les parents réagissent de manières très diverses vis-à-vis de l’homosexualité de leur enfant. Il n’y a pas de réaction idéale, mais il faut savoir qu’elle dépend de l’attitude des parents à l’égard de leur propre sexualité, de la façon dont ils ont appris la nouvelle, des sentiments de l’adolescente ou l’adolescent et afin de la qualité de la communication qui existe entre celle-ci, ou celui-ci et ses parents.

Ce moment où l’on dévoile son homosexualité est une période forte en émotions, et le jeune recherche vivement la compréhension de ses parents. Il peut être bénéfique d’encourager ceux-ci à lui poser des questions, pour chercher à le comprendre et se montrer concentrés par ce qu’il vit. Certains adultes peuvent être incapables de soutenir leur enfant, parce qu’ils sont eux-mêmes trop pris par leurs émotions et leurs sentiments. Pour qu’ils puissent mieux accompagner le jeune, il faut les aider à verbaliser leurs propres anxiétés . »

Notes biographiques :

Parents de GRIS-Québec.


D-43 Comment utiliser la littérature jeunesse (romans) pour lutter contre l’intimidation et l’homophobie au primaire ?

Animation : Mylène de la Lafontaine-Martel

Descriptif de la présentation :

Présentation d’activités pédagogiques dans les disciplines du français, d’éthique et culture religieuse et en arts plastiques, pour lutter contre l’intimidation et l’homophobie, qui ont eu lieu avec les jeunes du primaire de 4e année et de 5e année avec :

Romans et récits
Ulysse alias Easy Loup Galop, d’Arianne Bertouille,
Le Retour de Bruno, de Marc Couture, 2010

Notes biographiques :

Mylène de la Lafontaine-Martel, sexologue


D-44 La réalité des personnes trans

Animation : Dany Proulx

Descriptif de la présentation :

L’atelier abordera les éléments suivants :

  • L’identité de genre ;
  • Le processus de transition ;
  • La réalité des personnes trans (volet social, médical, etc.) ;
  • L’intervention auprès des personnes trans ;
  • Le volet juridique (résumé) ;
  • La trousse de MAINS BSL*
  • La trousse de MAINS BSL est un outil qui a été mis en place afin de faciliter l’accès au réseau de la santé. Elle a été conçue en collaboration avec le département de psychiatrie du centre hospitalier régional de Rimouski.

Notes biographiques :

Dany Proulx, travaille à l’organisme Mouvement d’aide, d’information et de soutien au Bas-St-Laurent (MAINS BSL). Il est responsable du volet homophobie. Il donne des ateliers sur le sujet dans toutes les écoles secondaires du territoire de MAINS, soit huit MRC. Chaque année, il rencontre environ 1 500 élèves. Depuis 2013, le volet « trans » a pris son envol. Il a donné des ateliers sur la réalité des personnes trans aux travailleuses et travailleurs de rue, intervenantes et intervenants du réseau de la santé et de l’éducation.


D-45 Comment utiliser au secondaire la littérature jeunesse (romans, récits et bande dessinée) pour lutter contre l’intimidation, l’homophobie et la transphobie ?

Animation : Janèle Boivin

Descriptif de la présentation :

Présentation du guide pédagogique avec ses différents modules dans la discipline du français, ainsi que les activités pédagogiques avec la littérature jeunesse qui ont eu lieu avec des jeunes du secondaire.

Romans et récits

  • Philippe avec un grand H, de Guillaume Bourgeault, 2003, Éditions Vent d’Ouest
  • La fille qui rêvait d’embrasser Bonnie Parker, d’Isabelle Gagnon, 2010, Éditions Remue-ménage
  • La face cachée de Luna, de Julie Anne Peters, 2005, Éditions Milan

Bande dessinée

  • Pas toi une tapette, de l’organisme Jeunes Adultes Gai-e-s (JAG), 2002

Notes biographiques :

Janèle Boivin, à compléter


D-46 Hétérosexisme et cissexisme dans le contenu des cours et dans la manière d’enseigner au collégial

Animation : Catherine Rouleau et François Régimbal du Cégep du Vieux-Montréal

Descriptif de la présentation :

Avec cet atelier, nous aborderons d’abord les origines, les thèmes et les difficultés pédagogiques du cours complémentaire Identité sexuelle et identité de genre. La création de ce cours a soulevé et continue de soulever nombre de questions, voire de malaises dont nous discuterons. Dans le prolongement de ce cours, la Semaine de la sensibilisation sur la diversité sexuelle et de l’égalité entre les genres a été créée.

Nous aborderons les impacts institutionnels et pédagogiques de cette semaine. De manière plus large, nous proposons une réflexion autour des nouvelles pratiques institutionnelles mises en place au Cégep du Vieux-Montréal, telles que l’inauguration de toilettes non gérées et la possibilité d’un changement de nom sur les cartes étudiantes. Ces pratiques qui en sont encore à leurs débuts requièrent une adaptation et qui n’est pas encore au point. Donc, l’objectif principal de notre présentation est moins d’aborder l’hétérosexisme et le cissexisme d’une manière théorique, mais plutôt d’aborder ces thèmes sous l’angle de notre expérience en tant qu’enseignants.

Notes biographiques :

Catherine Rouleau, professeure de philosophie au Cégep du Vieux-Montréal

François Régimbal, professeur en sociologie au Cégep du Vieux-Montréal


D-47 Apprendre à utiliser la plateforme Web interactive – Alliées et alliés
Animation : Jeanne Lagabrielle du GRIS-Québec

Descriptif de la présentation :

Dans cet atelier, vous apprendrez à utiliser la plateforme Web interactive www.acommealliees.ca qui regroupe l’ensemble des informations, des ressources et des outils dont des personnes œuvrant auprès des jeunes (dans le secteur de l’éducation, du communautaire, de la santé et des services sociaux) ont besoin pour inclure la diversité sexuelle et de genre dans leurs pratiques et leurs milieux. Parcours individualisés, espace personnel, espace contribution, trousse de départ : tout est en place pour répondre aux besoins concrets des actrices et acteurs de terrain.
Ce projet du GRIS-Québec vise, d’une part, à reconnaitre le rôle central des alliées et alliés dans l’acceptation sociale et le cheminement personnel des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et non conformes aux stéréotypes de genre et, d’autre part, à outiller les alliées et alliés qui interviennent au quotidien auprès des jeunes. Une alliée ou un allié est une personne qui, quelle que soit son orientation sexuelle, montre une ouverture à la diversité sexuelle et de genre et agit en ce sens.

Notes biographiques :

Jeanne Lagabrielle est formatrice à la Coalition des familles LGBT et chargée de projet et de mobilisation au GRIS-Québec. Son expérience d’enseignante lui confère en outre une attention toute particulière portée aux réalités et besoins du terrain concernant la diversité sexuelle et de genre.


D-48 How to support gender non-confoming youth ? An interactive workshop to explore the needs of youth.

Animation : Mona Greenbaum, Coalition family LGBT

Description the presentation :

The number of transgender and gender variant youth is artificially low because of intense social policing of gender. The vast majority of gender variant children are “non-apparent”: children suppress their gender-non-conformity as a consequence of parental and/or societal pressure. One study showed that 2%-4% of boys and 5%-10% of girls behaved as the opposite sex from time to time (Achenbach, 1991). Another study found that 22,8% of boys and 38,6% of girls exhibited 10 or more different “gender atypical-behaviours” (Sandberg, Meyer-Bahl-Bahlbur, Ehrhart and Yager, 1993). This workshop is about gender non-conforming youth (whether they are trans or not). We will look at basicnotions about sexual diversity and offer concrete actions for creating schools that are more inclusive of varying gender expressions.

Notes biographiques :

Mona Greenbaum, Coalition family LGBT